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Le Tabac et les Cigares

 

Le Cigare « Habano »est considéré par la majorité des amateurs comme le meilleur du monde.

Ils sont particuliers et le terroir cubain produit des cigares d’une grande complexité aromatique.

La culture des feuilles est effectuée dans des régions bien précises de Cuba, il en existe quatre.

La terre la plus prisé se trouve à l’ouest de l’île, il s’agit de la « vuelta abajo »proche de Pinar del Rio.

Elle est caractérisée par un climat et un terroir idéal pour la culture du tabac.

Il existe une terre à tabac comme il existe une terre pour le vin.

Les feuilles de tabac bénéficient du plus grand soin lors des étapes de séchage et de fermentation.

 

Saveur

Comme les vins, les cigares possèdent différents aromes .Certaines caractéristiques reviennent souvent comme boisées, épicées, terreuses, mielleuses, végétales ou florales.

Composition

Un cigare est composé de trois parties :

La tripe : Cœur du cigare constituée de 3 types de feuilles qui proviennent de différentes parties de la plante.

La sous cape : Feuille intercalaire entre la tripe et la cape.

La cape : Feuille qui enrobe le cigare.

 

Cohiba Cubain

Cohiba était à l’origine une marque privée destinée à Fidel Castro et son entourage. Ces cigares servaient aussi comme présents pour les diplomates étrangers.

La mise sur le marché de cette marque ne s’est faite qu’en 1982.

Les Cohibas utilisent un tabac de grande qualité ayant subi un processus de triple fermentation propre à cette marque.

Le nom provient des indiens TaÏnos qui utilisaient ce mot pour designer le tabac.

En 1992 Habana SA  lance les premiers cigares de la linea 1492 qui rend hommage à Christophe Colomb.

Chaque cigare a reçu le nom d’un siècle depuis la découverte des Amériques.

On avait ainsi au départ le Siglo I,  Siglo II,  Siglo III,  Siglo IV,  et Siglo V, avec un Siglo VI ajouté en 2002.

La gamme Cohiba comprend :

La linea Clàsica (Robustos,  Esplendidos…)

La linea 1942 (Tout les Siglos)

Les maduros V (Secretos,  Magicos,  Genios)

Une édition limitée comprenant le pyramide et le double corona.

Des productions spéciales comme le Behike. 

 

Fabrication

L’art et la manière de fabriquer un cigare appartient à une tradition précieuse. C’est à Cuba que la méthode

de manufacture des cigares est la plus rigoureuse.

Après la culture, la récolte, le séchage et la fermentation,  vient enfin le moment d’assembler le cigare.

Quelques 170 opérations méticuleuses relevant de l’art  sont nécessaires.

L’écotage en fait partie, cela consiste à enlever la nervure centrale de la feuille de tabac. L’opéra Carmen a popularisé cette étape en créant le mythe que les cigares seraient « roulés sur les cuisses ». En réalité les feuilles sont posés une planchette de bois sur les cuisses des ouvrières.

Le roulage : l’univers des rouleurs (torcedor) est la caste la plus respectée dans le monde du cigare. Métier réservé aux hommes avant la révolution. Après 1959 les femmes apparaissent comme Torcedoras dans les ateliers, une école est même fondée en 1964, c est une véritable conquête sociale car le roulage des cigares est considéré comme le métier le plus gratifiant et le plus prestigieux.

Il faut un minimum de six ans afin de maitriser l’art du roulage.

C’est au bout de dix ans que leur dextérité leur permet de rouler les modules les plus prestigieux.

Après le roulage les cigares sont mis au repos pendant un ou deux mois.

Suite au stockage on les trie selon leurs teintes, selon une centaine de nuances bien définies.

Ils pourront ensuite partir à l’expédition aux quatre coins du monde.

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